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Texte paru dans: / Appeared in:
Diapason # 743 (04/2025)

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Harmonia Mundi   HMM90275758

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149020951798


 

Analyste: Roger-Claude Travers

Théotime Langlois de Swarte conçoit Les Quatre Saisons comme une succession d'impressions fugaces, notées avec l'économie et l'éloquence concentrée d'une esquisse. Nul pathos dans cette vision sobre, fluide, magnifiée par une superbe prise de son. Le Printemps est léger comme une brise, avec des volatiles suggérés par petites touches, des jappements retenus. La danse pastorale file, tendre et gracieuse, un rien pressée certes, comme le coucou de L'Eté . Inoffensifs, ces moucherons ne troubleront guère le sommeil d'un pâtre à la distinction toute arcadienne.

 

On admire la palette du Bergonzi que joue Langlois de Swarte. Et un archet qui sait partout où il va, maître d'une lecture « impressionniste », donc. Le Consort lui offre des textures limpides, dessinées d'un trait souple, volontiers serré. Une alternative séduisante qui n'atteint pas tout à fait aux couleurs chatoyantes des Incogniti d'Amandine Beyer, à l'exactitude descriptive de Giuliano Carmignola avec les Sonatori della Gioiosa Marca, aux instantanés saisissants qu'osait Lina Tur Bonet, et on en passe.

 

Les compléments, remplissant un second CD, attestent un même travail d'orfèvre. Sculpté d'un archet fin et aérien, le RV 292 de jeunesse est un modèle, là où Mintz ou Baraldi n'avaient rien compris. Ne faire qu'une bouchée de la virtuosité un peu creuse du finale du RV 264 sans effort apparent tient du miracle. Après l'échec cuisant d'Anton Steck, on y salue une performance formidable de musicalité. Le raffinement mis au Largo du RV 202 , la vivacité inspirée avec lequel est restitué le RV 155 , si difficile à appréhender par sa nature composite, n'appellent aucune réserve. Julie Roset séduit par sa pureté ingénue dans l'aria du motet RV 630 , et les danses vénitiennes de Lambranzi, exigeant jarrets lestes, fifres et percussions, nous emmènent par la main., c'est avant tout à la magnificence de La Cetra Barockorchester Basel qu'elle le doit.



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